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7 mars 2006 2 07 /03 /mars /2006 09:48

Les malheurs de l'équipe de football du PSG sont une illustration de plus du mal français. En dépit d'un recrutement très coûteux, ce club ne réussit pas à s'imposer dans le championnat de France. Cette année l'équipe piétine, n'a plus confiance en elle et paraît même incapable du moindre sursaut d'orgueil.

Une grande équipe de football n'a jamais été un assemblage d'individualités, fussent-elles brillantes. C'est un groupe humain et, en tant que tel, il est soumis aux lois qui régissent toute entreprise collective. Au premier rang de celles-ci figure la nécessité d'un meneur d'hommes. Ce peut-être l'entraîneur ou un joueur bénéficiant de la confiance de tous les autres. Mais lorsqu'il s'agit d'un grand club aspirant à briller dans son pays mais aussi dans les compétitions européennes où le niveau est très relevé et les victoires particulièrement difficiles à remporter, le rôle de meneur d'hommes ne peut revenir qu'au président. Car il doit non seulement veiller à ce que le recrutement soit bon, mais aussi à ce que l'entente règne entre les vedettes de son équipe, à sentir les réactions du public, à mettre à l'abri les joueurs subissant une baisse de forme passagère, bref à être à la fois un grand patron et un directeur des ressources humaines. Autrement dit, pour qu'il y ait un grand club, il faut qu'il y ait un grand homme.

C'est le cas à l'Olympique lyonnais, le club qui domine le championnat français depuis trois saisons. Son président, Jean-Michel Aulas, a brillamment réussi à la tête de son entreprise d'informatique et il est le propriétaire du club, ce qui veut dire qu'il y a mis son argent. Au contraire, le PSG est la propriété de Vivendi, par l'intermédiaire de Canal +. Ces deux sociétés sont dirigées par des technocrates. Ils n'ont évidemment pas mis leur argent dans le club, mais s'efforcent avec talent de perdre celui de leurs actionnaires tout en s'attribuant les somptueuses rémunérations que mérite leur savoir-faire. Autrement dit, ils sont aussi bons dans le football que leurs semblables dans la gestion du pays.

Après le quatrième titre de l'Olympique lyonnais, l'été dernier, les téléspectateurs ont pu voir les joueurs précipiter les dirigeants du club, président en tête, dans la piscine d'eau chaude des vestiaires et barboter avec eux au milieu des rires et des cris de joie. Imagine-t-on pareille scène au PSG ? Evidement non. D'autant que, comme chacun le sait, un technocrate ne se mouille jamais.

Quant aux voyous qui se disent supporters du PSG et dont le seul soutien consiste à tout casser partout où ils passent, il y longtemps que les dirigeants du club auraient dû demander au ministre de l'intérieur de dissoudre leurs groupes et de leur interdire l'entrée des stades. Là encore, les énarques du PSG ont brillé par leur incompétence et leur pusillanimité, comme leurs semblables du gouvernement face à la chienlit des banlieues.

Que le PSG s'enfonce n'a guère d'importance pour notre pays. Mais que la France soit plongée dans la crise et le malheur, alors qu'elle dispose de tous les atouts pour réussir, est inacceptable. C'est pour cela que la Révolution bleue dit non aux politiciens incapables et veut les chasser. Ceux qui aiment le football peuvent se joindre à nous. Ils savent évidemment, à travers le pitoyable exemple du PSG, à quel point nous avons raison !

Claude Reichman
Porte-parole de la Révolution bleue.

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6 mars 2006 1 06 /03 /mars /2006 10:10


Les plus jeunes d’entre nous auront sans doute beaucoup de peine à le croire mais le monde vivait au siècle dernier sous la triste domination de deux drôles d’oiseaux, les cocos et les socialos, deux espèces qui sont aujourd’hui, fort heureusement, en voie de disparition.
Décrivons brièvement ces curieux volatiles à ceux qui n’en ont encore jamais croisé, et qui n’auront sans doute bientôt plus l’occasion de contempler que quelques rares specimens, vivants ou empaillés, dans les zoos et les musées.

 

Le plumage

 

Le coco est un volatile cruel au plumage rouge sang qui lui permet de se fondre dans son environnement. En effet, quand les cocos se rassemblent (pour faire le bonheur de la collectivité paraît-il), le sang ne tarde jamais à couler abondament. Selon les meilleurs scientifiques, les cocos auraient ainsi trucidé pas moins de 100 millions de leurs congénères au siècle dernier !!! (Record à battre)

 

Le socialo est une volaille de la même famille que le coco, mais étant un peu moins sanguinaire, elle se contente d’un plumage rose.

 

Le cri

 

Si le chat miaule, si le chien aboie, si la fourmi croonde, le coco et le socialo braillent eux « l’interrrrrnationaaaleu » le poing levé, dévoilant ainsi leur proche parenté avec un autre sinistre volatile aujourd’hui fort heureusement presque éradiqué, le fameux facho qui éructait lui des chants militaires en tendant le bras.

 

Une disparition inexpliquée ?

 

Alors me direz vous, pourquoi ces deux sinistres volatiles qui règnaient encore récemment en maîtres ont-ils si soudainement disparus de la surface de la planète ? Une grosse météorite s’est-elle abattue sur notre sol occasionnant leur perte à l’image de ce qui arriva aux dinosaures ? Non. Est-ce l’homme qui, à l’image de ce qu’il fit pour le mamouth, a exterminé ces deux engeances par une chasse intensive ?

 

Même pas ! Si les cocos et les socialos sont universellement reconnus comme des espèces nuisibles (une volée de cocos et de socialos faisant plus de ravages dans la société qu’une horde de sanglier dans un champ de maïs ), la chasse aux cocos et aux socialos n’a cependant été autorisée qu’aux Etats-Unis dans les années 1950 et ce, pendant une très courte période ! (Ce qui est une injustice flagrante envers les sangliers)

 

Non, si les cocos et les socialos sont en voie de disparition, c’est uniquement et tout simplement du à l’incapacité de ces deux espèces à s’adapter au monde moderne. En effet, comme beaucoup de volatiles, les cocos et les socialos ont des capacités intellectuelles assez limitées (Certains naturalistes les soupçonnent même d’appartenir à la grande famille des buses).

 

Pour le prouver, il suffit d’ailleurs de se livrer à une expérience très simple. Les cocos et les socialos sont en proie toute leur triste existence à une idée fixe et une seule : Les sales patrons les exploitent ! Essayez seulement de les détourner de cette obsession, de leur montrer la vérité à savoir que c’est surtout l’Etat monstrueux qu’ils ont mis en place (soit disant pour les protéger) qui les exploite en leur prenant la moitié de leur salaire sans leur donner grand-chose en échange, les cocos et les socialos vont regarderont alors d’un œil vide, puis mauvais, et il ne manqueront ensuite jamais de vous dire que « vous n’êtes qu’un sale égoïste d’ultranéolibéral hypocrite à la solde du grand capital ! » (C’est un de leur mantra)

 

Et si ces pauvres dindes sont complètement imperméables à tout raisonnement, même très simple, elles le sont, malheureusement pour elles, tout autant aux dures leçons de l’expérience ! Partout ou les cocos et les socialos ont appliqué leurs brillantes méthodes pour parvenir au bonheur, bientôt une misère noire s’est abattue et a décimé les populations (en URSS, en Chine, en Corée du Nord, à Cuba, etc…) ! Croyez vous que tous ces échecs patents aient ébranlé un tant soit peu leur foi aveugle en l’évangile selon Saint Marx ?

 

Pas du tout ! Leurs croyances n’ont seulement pas évolué d’un pouce et un coco/socialo d’aujourd’hui vous dira plein de morgue et de suffisance, exactement comme un de ses lointains ancêtres, que vous êtes un imbécile ou un égoïste, et qu’il va faire lui le bonheur de la collectivité avec les mêmes vieilles recettes qui ont pourtant partout si lamentablement échouées !!!

 

Qu’y a-t-il alors d’étonnant à ce que les derniers individus de ces deux espèces inadaptées finissent leurs jours dans les quelques réserves naturelles qui veulent bien accueillir ces pittoresques fossiles d’un monde révolu ?

Christophe Vincent

 

 

 http://lechamplibre.blogs.com/lechamplibre/2006/02/le_coco_et_le_s.html

http://www.quebecoislibre.org/06/060305-2.htm

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5 mars 2006 7 05 /03 /mars /2006 11:14

Nous sommes nombreux, catholiques ou non, à prêter attention au message spirituel et aux déclarations provenant du Vatican. Nombreux d'entre nous regrettent que les autorités de l'Eglise catholique se refusaient jusqu'à présent à critiquer ouvertement l'islam, à l'instar de Jean-Paul II qui avait cru bon d'embrasser le Coran, ce qui fut à mon avis une grande erreur de celui qui par ailleurs a vaillamment contribué à la chute de l'enfer communiste en Europe de l'est. Aujourd'hui enfin, il semble que le Vatican soit plus lucide vis à vis du problème posé par l'islam, ce dont nous ne pouvons que tous nous réjouir, quelle que soit notre religion.

Voir :

http://fr.danielpipes.org/article/3282

http://www.occidentalis.com/article.php?sid=2978&thold=0

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1 mars 2006 3 01 /03 /mars /2006 12:04

C’est une loi bien connue à laquelle semble aujourd’hui soumis Dominique de Villepin, celle des emmerdements cumulatifs. Effondrement de sa cote de popularité, chômage qui repart à la hausse malgré les effets supposés cosmétiques des radiations ANPE et du recours systématisé aux emplois assistés, dette abyssale, déficits records de notre commerce extérieur et chroniques de nos comptes budgétaires et sociaux, mobilisations syndicale contre le projet de fausse fusion et de vrai rachat de GDF par Suez, et étudiante contre le CPE, mise en lumière de la barbarie avec les affaires Clin et Halimi, incapacité à respecter sa promesse d’extradition du sinistre Fofana de Côte d’Ivoire, incompétence de plus en plus évidente à gérer les crises sanitaires, qu’elles soient avio-grippales ou moustico-réunionnaises, difficultés à imposer son autorité sur ses ministres, accusation de désinvolture ou d’angélisme dans son traitement de l’affaire du Clemenceau ou du nucléaire iranien… Tout concourt à faire du Premier ministre, en voie, neuf mois seulement après son arrivée à Matignon, d’être « édithcressonnisé », une esquisse à la dérive dans la tempête qui se lève.

Aucun de ses concurrents du système, qu’ils se situent à droite ou à gauche de l’échiquier politique, ne devraient pourtant se réjouir du désaveu massif dont devrait être bientôt l’objet Dominique de Villepin. Et surtout pas Nicolas Sarkozy, Janus Bifrons qui tente de réussir un impossible numéro d’équilibriste, un pied dans la solidarité gouvernementale, un pied dans la « rupture ».

Cet ouragan qui s’annonce les emportera tous, Sarko et Jospin, Villepin et Fabius, Bayrou et Royal, tout simplement parce que tous, aux yeux des Français, apparaîtront, à l’heure du choix décisif, responsables de la misère économique et morale de notre pauvre pays. « Venez à nous, orages désirés »… Les temps approchent, nous devons être prêts.

Jean-François Touzé

28/02/06

http://lignedroite.hautetfort.com

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28 février 2006 2 28 /02 /février /2006 11:36

Eh oui ! Les super-menteurs sont au pouvoir. Que croire dans les chiffres officiels qu’ils nous communiquent ?

 - l’inflation ? tout le monde a compris que le passage à l’euro a été accompagné d’une hausse des prix de 15%. Le pouvoir d’achat des français à baissé de 25% depuis l’an 2000.

- le chômage ? tout le monde a compris qu’il ne baisse qu’en raison des radiations des listes. Il suffit de se promener en ville un jour de semaine pour dénombrer les inactifs !

- l’immigration ? tout le monde sait que les chiffres sont truqués par les régularisations en masse ; par ailleurs l’INSEE a reçu la consigne de ne faire aucune statistique intégrant l’origine des individus. Quant à la fiabilité des recensements…

- la croissance économique ? tout le monde connaît la ficelle des ministres des déficits (pardon, des finances) : on prévoit 2.5% pour l’année suivante, histoire de boucler le budget, puis on révise par petites touches… pour finir à 1.4% avec de la dette supplémentaire.

- la dette, justement ? tout le monde sait bien qu’elle est encore supérieure aux 2000 milliards annoncés, alors même que les politiques semblent seulement la découvrir… eux qui en sont directement responsables

 Alors, oui, tout le monde a compris que les politiciens (qui sont, rappelons-le, nos employés puisque nous les payons) nous mentent et nous méprisent.

 Alors, tout le monde à la Révolution Bleue !

Alain C.

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27 février 2006 1 27 /02 /février /2006 09:48

Je roule pour la liberté en France donc je ne roule pas spécialement pour Philippe de Villiers avec lequel je suis en désaccord sur de nombreux sujets mais force est de reconnaître qu’il est un homme qui se bat courageusement et à juste titre contre l’islamisation de la France. Sans racisme, sans antisémitisme. La façon brutale et haineuse dont il a été chassé par des nervis d’extrême gauche de la tête du cortège de la manifestation contre la barbarie raciste et en hommage à Ilan Halimi est une insulte à la mémoire d’Ilan et une honte pour notre démocratie. Tous ces salauds, chantres du multiculturalisme et du communautarisme, qui ne savent, avec nos deniers, qu’attiser la haine de la France et de ses indigènes auprès des populations immigrées sont de véritables vecteurs pour les actes antisémites, anti-Français, anti-Blancs ou anti-Occidentaux. Au lieu de demander pardon, ce sont eux qui aujourd’hui encore, ont l’arrogance de s’ériger en parangons de la lutte contre le racisme et l’antisémitisme et de vouloir donner des leçons à des hommes qui se battent honnêtement contre toutes les formes de racisme et d’antisémitisme.

 

 

Nous marchons complètement sur la tête !

La Révolution bleue se doit de dénoncer de telles attitudes purement scandaleuses !

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26 février 2006 7 26 /02 /février /2006 09:44

De quoi sont morts Ilan Halimi et le gendarme Raphaël Clin ? Le premier des tortures que lui ont infligées ses ravisseurs. Le second du refus d'assistance des témoins de l'accident dont il venait d'être victime. Dans les deux cas, les acteurs principaux sont des Noirs. Quels sentiments les animaient ? La haine. Comment des êtres humains ont-ils pu en venir à de telles extrémités, telle est la question que tous les Français doivent désormais se poser.

Ce qui retient l'homme face à la tentation barbare, c'est la morale. Et celle-ci est fondée sur des interdits. Inversement, ce qui l'encourage à passer à l'acte, c'est la levée de cette barrière par ce qu'il croit être la justification de son geste. Celle-ci ne naît jamais du hasard. Elle peut être le fruit d'une histoire personnelle ou d'une pression collective, et le plus souvent des deux. C'est la raison pour laquelle la plupart des individus résistent au mal : les soubassements psychologiques que leur a conférés leur éducation leur permettent de lutter avec succès contre les idées folles. Mais quand le milieu familial est défaillant et que la société sécrète et diffuse les thèses les plus insensées, le pire est à craindre. C'est ce qui est en train de se passer en France.

Ilan Halimi et Raphaël Clin sont morts parce que la société dans laquelle ils vivaient avait justifié par avance leur supplice au nom de ceux qu'ont endurés, plusieurs siècles auparavant, des hommes et des femmes qui avaient en commun avec les bourreaux de ces deux jeunes gens la couleur de la peau. En inscrivant dans la loi française la reconnaissance de la traite des Noirs et de l'esclavage comme crimes contre l'humanité, le législateur s'est comporté en apprenti sorcier. De ce qui n'appartenait qu'à l'histoire, il a fait une donnée politique contemporaine. D'un passé peu glorieux qu'il fallait apprécier dans son contexte et avec le recul du temps, il a fait un facteur de polémique et d'affrontement.

Il n'y a pas aujourd'hui, dans tout l'Occident, un seul homme ou une seule femme qui soit partisan de la traite des Noirs et de l'esclavage. Pourquoi leur faire porter la responsabilité d'actes qu'ils n'ont pas commis et qu'ils désapprouvent ? C'est stupide et injuste. Tout autant que le serait la repentance à laquelle on voudrait réduire les Africains du XXIe siècle pour les faits de cannibalisme qui se sont déroulés autrefois sur la terre où ils vivent.

Mais c'est surtout criminel. C'est de l'abomination nazie qu'est née la notion de crime contre l'humanité. En l'appliquant à des faits lointains et qui n'avaient plus la moindre connotation contemporaine, la loi Taubira du 21 mai 2001 l'a instrumentalisée et utilisée comme une arme de destruction de la paix civile et de vengeance sociale. Honte à ceux qui ont voté ce texte indigne. Leur cœur n'était pas plein d'amour pour l'humanité et de compassion, mais de haine de l'autre et de sordides calculs. Qu'ils regardent aujourd'hui leur œuvre ! Deux jeunes hommes heureux de vivre et aimants, indemnes de la moindre bassesse et qui n'avaient jamais fait le mal sont morts parce qu'un texte délétère a réveillé dans des esprits faibles et pervers et absous par avance la barbarie primitive que des milliers d'années de civilisation ont eu tant de peine à contenir et à réprimer et qui restera éternellement tapie dans le tréfonds du cerveau humain.

M. Chirac a décidé de faire commémorer par la France, en mai prochain, l'abolition de l'esclavage. Cet homme, décidément, ne sait pas ce qu'il fait !

Claude Reichman
Porte-parole de la Révolution bleue.

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19 février 2006 7 19 /02 /février /2006 18:40

Sarkozy lance son slogan pour 2007 : imaginons la France d'après

Nicolas Sarkozy, en dépit d’une façade de fermeté face à la délinquance et en dépit d’une moins forte condamnation du libéralisme économique comparé à beaucoup d’autres hommes politiques, c’est tout de même la création du Conseil Français du Culte Musulman, c’est la volonté de financer les mosquées par les contribuables français, c’est l’intention de donner le droit de vote aux étrangers, c’est la discrimination positive

Et c’est combien de condamnations et d’expulsions du territoire après les émeutes en banlieue ? Les chiffres sont dérisoires par rapport aux 15.000 voitures incendiées, aux 30 millions d’euros directs de dégâts et aux nombreux morts !

Alors oui j’imagine "la France d’après" avec Sarkozy à la tête de notre pays et je ne veux pas de cette France là !

 

Non aux politiciens incapables !

Vive la Révolution bleue !

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14 février 2006 2 14 /02 /février /2006 13:21

 

A l’heure où des négociations sont à l’ordre du jour pour une revalorisation des honoraires des médecins libéraux, je vous propose ma petite réflexion d’essence très libertarienne sur une partie de notre système de santé.

S’il est un domaine dans lequel l’interventionnisme étatique sévit le plus, c’est bien celui de la santé. Aujourd'hui dans cet article, je m'attaque à 2 grands fléaux liberticides qui substituent des choix centralisateurs aux choix individuels légitimes. Il s’agit d’une part du système monopolistique d’ « assurance maladie » et d’autre part de la notion juridique d’exercice illégal de la médecine. Ces 2 fléaux étroitement liés via les conventions de Sécurité sociale se complètent magnifiquement bien pour priver les individus des choix concernant leur assurance maladie et leur façon de se soigner. Aujourd’hui, le monopole de la Sécurité sociale est en train de craquer (sous l’impulsion du MLPS de Claude Reichman) mais le véritable changement libéral ne pourra se produire sans la suppression pure et simple du délit d’exercice illégal de la médecine. Les diplômes d’Etat n’auront alors plus lieu d’être et les établissements de formation seront libres de l’enseignement et de l’attribution des diplômes. On verra alors apparaître sur le marché des thérapeutes aux pratiques médicales et aux honoraires reflétant véritablement les aspirations des individus pour leur santé. Les thérapeutes pourront choisir d’adhérer librement à des codes de pratiques et de déontologie, et même à des organismes juridiques veillant à leur application. En fonction de ces éléments, les patients pourront choisir librement leur thérapeute et les sociétés d’assurance maladie passeront des conventions avec les thérapeutes de leur choix. A l’heure où les déficits abyssaux de la Sécurité sociale pénaliseront encore tant de générations futures et à l’heure où des thérapeutes sont sévèrement condamnés en dépit de bons résultats mais surtout au mépris de la liberté de choix des patients, il convient de rappeler à nos gouvernants qu’une situation aussi injuste ne peut durer et que la seule réponse ne peut venir que d’un système de liberté. La fin du monopole de la Sécurité sociale ne doit être qu’une première étape.

Liens intéressants :

http://www.claudereichman.com/mlps.htm

http://www.finmonopolesecu.conscience-politique.org

http://bastiat.org/fr/secusoc.html

http://www.liberte-cherie.com/dossier.php?id=2

http://quitter_la_secu.blogspot.com

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8 février 2006 3 08 /02 /février /2006 11:13

Après le Contrat Nouvelle Embauche (CNE), le gouvernement propose maintenant le Contrat Première Embauche CPE). Je propose pour ma part le Contrat Libre Embauche, véritable CLE pour l’emploi.

Le gouvernement est dans la bonne voie lorsqu’il réalise enfin que le chômage est dû, parmi d’autres, à deux raisons majeures : le coût prohibitif de la main d’œuvre dû aux charges sociales, l’impossibilité de licencier quand l’activité de l’entreprise et parfois même sa survie l’exigent. Nos gouvernements ont aussi compris que ces anomalies frappent par priorité les jeunes et tous ceux qui ont une moindre qualification. Je suppose d’ailleurs qu’ils s’en doutaient depuis bien longtemps, mais n’osaient s’en émouvoir, de peur de déplaire aux syndicats accrochés à ces fameux « acquis sociaux » qui ruinent l’emploi et le pays.

C’est sans doute cette peur qui les dissuade d’aller aujourd’hui jusqu’au bout de la logique de leur analyse, puisque le CNE et le CPE sont réservés à des catégories de chômeurs bien ciblés : jeunes à la recherche d’un premier ou nouvel emploi dans une PME. Pourquoi pas tous les chômeurs, pour toutes les entreprises ? En allant plus loin, on serait conduit à mon « contrat libre embauche ». Dans un tel contrat, nulle contrainte légale ni de durée ni de niveau de salaire. Serait-ce un drame social ? Les syndicats seraient-ils justifiés à rejeter cette liberté nouvelle ?

Le niveau de salaire est déterminé en France par des planchers qui s’appellent charges sociales et SMIC. Pour les charges sociales, sur lesquelles je me suis déjà exprimé, il n’y aura de solution véritable que du jour où l’on aura complètement refondu le système de protection sociale, où la santé, la retraite, la perte d’emploi seront couvertes par des mécanismes classiques et éprouvées d’assurance volontaire, concurrentielle au lieu d’être confiées à un dinausore appelé Sécurité Sociale, un monopole public qui n’est qu’un tiroir caisse et pas un assureur – la preuve en est qu’il n’assure plus rien aujourd’hui, au grand dam des « assujettis ». Comme cette véritable révolution prendra politiquement et techniquement du temps à s’imposer, il reste au moins à éliminer les méfaits du SMIC. En éliminer les méfaits, ce n’est pas le supprimer radicalement, encore que Margaret THATCHER l’ait fait avec succès. Mais, après tout, si Tony BLAIR a rétabli le SMIC, et s’il existe un SMIC aux Etats-Unis, le dommage n’est pas grand parce que ces SMIC-là sont à un niveau très inférieur à celui du salaire moyen, et cet écart est maintenu durablement (pas de « rattrapage »). En France c’est l’inverse : écart très faible et croissance plus rapide. Lorsqu’il y a une quinzaine d’années Gary BECKER a analysé l’Eurochômage ("Réglementation et chômage en Europe", et En finir avec le chômage, n° spécial de la Revue des Etudes Humaines, 1996), il a vu l’erreur des Européens : au prétexte de leur « modèle social », nous subventionnons les bas salaires, le travail peu ou pas qualifié. Les effets pervers sont inéluctables : d’une part les employeurs ont intérêt à embaucher des gens plus qualifiés puisque leur salaire est comparativement plus faible, d’autre part les salariés ne voient pas l’utilité d’acquérir une meilleure qualification, car la différence de revenus est infime, et étant moins qualifiés ils se trouvent sur un marché du travail plus vulnérable, exposés à la concurrence des travailleurs du reste du monde. Le SMIC tel que nous le pratiquons en France dissuade l’embauche des moins qualifiés, et notamment les jeunes qui débutent.

Quant à la durée du contrat, elle doit avoir la souplesse que requiert l’activité des entreprises soumises inexorablement à une concurrence permanente et mondiale. Une entreprise ne peut prendre le risque de conserver tout son personnel quand il y a moins de clients. A l’inverse, elle doit pouvoir faire appel à un personnel nouveau quand le marché est porteur. Il est prouvé que la plupart des entrepreneurs ne s’ajustent sur le personnel qu’en tout dernier recours, ils commencent par réduire le taux d’utilisation de leurs équipements. Mais il est des conjonctures où cela ne suffit pas, et pour conserver la plupart des emplois il faut en sacrifier certains ; c’est toujours un sacrifice coûteux non seulement du point de vue humain mais aussi en termes financiers, parce que l’entreprise a engagé des coûts d’embauche et de formation sur le personnel dont elle se sépare.

Le drame social qui menace, c’est alors celui de la « précarité ». Mais il n’y a précarité, et la perte de l’emploi ne devient un drame, que si l’on est en situation de chômage généralisé et que l’on a aucune qualification. En revanche, quand on est en plein emploi et que l’on a fait l’effort de se qualifier, la précarité porte un nouveau nom, c’est la mobilité. Elle aussi n’est pas sans coût, humain et financier, parce que le changement requiert toujours un sacrifice. Mais elle peut être un avantage. Psychologiquement elle libère les gens, et notamment les jeunes, du stress de l’emploi. Occuper plusieurs postes en quelques années n’est plus un drame, c’est une occasion d’acquérir expérience et références et de mieux trouver sa voie. Financièrement, elle évite le risque d’une baisse temporaire des revenus, et elle est bien préférable à des assurances-chômage qui dissuadent les gens de prendre un emploi au plus tôt et les rendent progressivement inaptes à un nouvel emploi.

Voilà les directions dans lesquelles il faudra bien tôt ou tard s’engager. Pour l’essentiel on marche en sens inverse, et les 35 heures cumulent les inconvénients d’un salaire prohibitif et de la rigidité de l’emploi. Il faudra aussi ne pas négliger les autres causes lourdes du chômage : les pénalités fiscales et sociales infligées à ceux qui réussissent (de sorte qu’ils vont réussir ailleurs qu’en France), la multiplication des faux emplois à partir de subventions et de faux prix (la recherche des privilèges et des rentes est plus payante que le service rendu à la communauté).

L’économie de marché repose sur la conclusion de libres contrats. Aujourd’hui en France le « droit social » - ou dit tel – a effacé le droit des contrats. Loin d’aboutir à un progrès social, c’est une formidable régression que nous vivons : un chômage massif, une jeunesse sans espoir, la perte du sens de l’initiative, de la promotion et de la responsabilité personnelles, le règne de la tricherie et des privilèges. Il nous faut instaurer le Contrat de Libre Embauche, clé pour l’emploi et la dignité.

Jacques Garello

http://www.libres.org

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