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12 février 2006 7 12 /02 /février /2006 22:12

Les associations et mouvements signataires appellent à une manifestation devant l'ambassade du Danemark - 77, avenue Marceau à Paris - le vendredi 24 février 2006 de 18 heures à 19 heures sur le thème suivant :

« L'islam ne fera pas la LOI en France »

La situation grave dans laquelle l'Europe toute entière – et la France en particulier – se trouvent, nécessite que les citoyens lucides, déterminés à rester maîtres de leur destin, manifestent leur opposition à la négation des valeurs sur lesquelles leur pays est fondé :


  • Valeurs spirituelles
  • Valeurs démocratiques
  • Valeurs culturelles

Notre civilisation ne peut supporter les atteintes à notre liberté de penser et de s'exprimer, y compris envers une religion, par un islam conquérant.

Les agressions physiques contre des ambassades, des bases militaires et les personnes de citoyens de pays d'Europe dans des pays musulmans ne sont pas à la mesure du débat qu'a pu susciter quelques dessins parus dans la presse danoise le 30 septembre 2005.

Pour les Français, il ne faut plus reculer d'un pouce. Nous sommes ici chez nous, tout comme un danois est chez lui au Danemark. Notre souveraineté n'est pas à négocier ni notre honneur à vendre.

Massive, calme et déterminée, sera la manifestation des Français décidés à le rester.

Organisations signataires :

« Catholiques pour les Libertés »
« Chrétienté Solidarité »
« Comité de Lépante;
« Europae Gentes »
« Fédération des citoyens européens contre l'entrée de la Turquie »
« France-Echos »
« La minute du sablier »
« Mouvement néo-moderne »
« Occidentalis »
« réseau philocités »
« résiliencetv »
« Résistance et avenir »
« Révolution Bleue »
« Via résistencia »
« Voix des Français »
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12 février 2006 7 12 /02 /février /2006 22:09

Monsieur le Député,

Le dimanche 5 février, à Trébizonde (Turquie), Andrea Santaro, prêtre italien, a été abattu d’une balle dans le dos, à Trébizonde, à l’issue d’une messe qu’il venait de célébrer. L’auteur des faits est un jeune homme, âgé de 16 ans, qui a, lors de son crime, crié les mots « Allah O Akbar » (Allah est le plus grand).

Les autorités turques n’ont pas réagi à cet incident,  alors qu’elles ont vigoureusement condamné la publication, dans la presse européenne, de caricatures non conformes à la loi coranique.

Face à ces faits, permettez-moi de vous demander :

 si vous approuvez l’assassinat du père Santaro

-         si vous le désapprouvez, mais en conservant en public un silence prudent

-         si vous êtes prêt à le condamner, ainsi que l’attitude des autorités turques et en particulier du Premier Ministre Erdogan, qui, tout en semblant trouver normal le meurtre d’un prêtre chrétien sur leur territoire, prétendent imposer à notre presse les interdits de la loi coranique, prohibant de représenter l’image de son prophète

-         si ces événements seraient susceptibles d’influencer votre attitude quant à l’entrée de la Turquie dans l’Union européenne et comment.

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11 février 2006 6 11 /02 /février /2006 14:13

La question m’est souvent posée. La Révolution bleue n’étant pas un mouvement très structuré mais plutôt un état d’esprit je dirais, il appartient à chacun de prendre des initiatives, à côté du fait bien évidemment de venir aux rassemblements, les prochains se tenant le 11 mars dans toutes les communes de France.

En dehors, les initiatives peuvent être multiples :

-         tenter de passer à l’antenne à la radio comme l’auditeur de RMC l’autre jour, poster des messages dans les forums de discussion (saluons au passage France 2 qui a fermé le fil consacré à la Révolution bleue sur son forum)...

-         écrire à son député par mail sur de multiples sujets : même s’il n’en tient pas compte, il sentira la colère du peuple qui monte !

-         une autre initiative intéressante signalée par Clay Rambar : remplacer les ID Tag des fichiers musicaux sur les réseaux peer-to-peer par des images exprimant explicitement certaines de nos idées en y mentionnant l’adresse du blog et/ou du site de Claude Reichman et/ou d'autres.

-         etc…

A vous de jouer !!!

Vive la Révolution bleue et vive la France et les Français en marche !

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10 février 2006 5 10 /02 /février /2006 08:41

La question m’est encore souvent posée et la réponse est simple : la Révolution bleue veut libérer la parole de tant de Français qui désirent exprimer pacifiquement leur profond rejet de la classe politique dirigeante de plus en plus déconnectée des réalités et des aspirations d’un peuple désireux de vivre libre et en paix et qui se trouve aujourd’hui excédé devant tant d’agressions de la part des hommes de l’Etat.

D’après moi, je schématiserais ces agressions selon 4 axes qui peuvent évidemment se recouper sur de multiples aspects :

1) Agressions contre notre nation et notre identité : immigration-invasion, repentance permanente, louange du multiculturalisme…

2) Agressions économiques : impôts, charges, Etat-Providence, rigidité du code du travail, privilèges de la fonction publique…

3) Agressions liberticides dans la vie quotidienne : lois sur les discriminations, lois sur l’homophobie, liberté d’expression réduite…

4) Agressions contre les valeurs essentielles : justice dépravée où les coupables sont traités comme des victimes, il nous faut retrouver les notions de responsabilité individuelle, de mérite, de respect de la vie, de respect de la propriété privée, de vraie démocratie…

 

La Révolution bleue entend donc libérer la parole du peuple sur ces thématiques. Elle se fait en dehors des partis politiques à qui il appartient ensuite de proposer un programme dont nous souhaitons bien évidemment qu’il s’inspire des volontés portées par la Révolution bleue pour de profonds changements, évitant ainsi à notre pays de sombrer.

Vive la Révolution bleue, vive la France !

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8 février 2006 3 08 /02 /février /2006 13:46
A environ 1 mois d'existence du blog de la Révolution bleue, il convient de dresser un premier bilan qui s'avère être très positif. En effet, sa fréquentation, en constante augmentation, avoisine désormais les 2000 visiteurs hebdomadaires. Parallèlement à l'implantation de plus en plus forte de la Révolution bleue dans notre pays et sur le web (et pas seulement francophone d'ailleurs !), ce blog, de plus en plus cité et référencé, devient un lieu incontournable de tous ceux souhaitant s'informer et s'exprimer sur la Révolution bleue et ses thématiques. A ce titre, n'oubliez pas que je suis toujours disposé à publier vos textes que vous pouvez me soumettre à mon adresse habituelle : libertefrance@hotmail.fr. Vous pouvez également me faire part de vos remarques, de vos suggestions, de vos interrogations... Ce blog se doit d'être un lieu convivial de rassemblement de tous les Révolutionnaires bleus.
Enfin, n'oubliez pas de vous inscrire à la newsletter.

Vive Internet  et vive la Révolution bleue !
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8 février 2006 3 08 /02 /février /2006 11:13

Après le Contrat Nouvelle Embauche (CNE), le gouvernement propose maintenant le Contrat Première Embauche CPE). Je propose pour ma part le Contrat Libre Embauche, véritable CLE pour l’emploi.

Le gouvernement est dans la bonne voie lorsqu’il réalise enfin que le chômage est dû, parmi d’autres, à deux raisons majeures : le coût prohibitif de la main d’œuvre dû aux charges sociales, l’impossibilité de licencier quand l’activité de l’entreprise et parfois même sa survie l’exigent. Nos gouvernements ont aussi compris que ces anomalies frappent par priorité les jeunes et tous ceux qui ont une moindre qualification. Je suppose d’ailleurs qu’ils s’en doutaient depuis bien longtemps, mais n’osaient s’en émouvoir, de peur de déplaire aux syndicats accrochés à ces fameux « acquis sociaux » qui ruinent l’emploi et le pays.

C’est sans doute cette peur qui les dissuade d’aller aujourd’hui jusqu’au bout de la logique de leur analyse, puisque le CNE et le CPE sont réservés à des catégories de chômeurs bien ciblés : jeunes à la recherche d’un premier ou nouvel emploi dans une PME. Pourquoi pas tous les chômeurs, pour toutes les entreprises ? En allant plus loin, on serait conduit à mon « contrat libre embauche ». Dans un tel contrat, nulle contrainte légale ni de durée ni de niveau de salaire. Serait-ce un drame social ? Les syndicats seraient-ils justifiés à rejeter cette liberté nouvelle ?

Le niveau de salaire est déterminé en France par des planchers qui s’appellent charges sociales et SMIC. Pour les charges sociales, sur lesquelles je me suis déjà exprimé, il n’y aura de solution véritable que du jour où l’on aura complètement refondu le système de protection sociale, où la santé, la retraite, la perte d’emploi seront couvertes par des mécanismes classiques et éprouvées d’assurance volontaire, concurrentielle au lieu d’être confiées à un dinausore appelé Sécurité Sociale, un monopole public qui n’est qu’un tiroir caisse et pas un assureur – la preuve en est qu’il n’assure plus rien aujourd’hui, au grand dam des « assujettis ». Comme cette véritable révolution prendra politiquement et techniquement du temps à s’imposer, il reste au moins à éliminer les méfaits du SMIC. En éliminer les méfaits, ce n’est pas le supprimer radicalement, encore que Margaret THATCHER l’ait fait avec succès. Mais, après tout, si Tony BLAIR a rétabli le SMIC, et s’il existe un SMIC aux Etats-Unis, le dommage n’est pas grand parce que ces SMIC-là sont à un niveau très inférieur à celui du salaire moyen, et cet écart est maintenu durablement (pas de « rattrapage »). En France c’est l’inverse : écart très faible et croissance plus rapide. Lorsqu’il y a une quinzaine d’années Gary BECKER a analysé l’Eurochômage ("Réglementation et chômage en Europe", et En finir avec le chômage, n° spécial de la Revue des Etudes Humaines, 1996), il a vu l’erreur des Européens : au prétexte de leur « modèle social », nous subventionnons les bas salaires, le travail peu ou pas qualifié. Les effets pervers sont inéluctables : d’une part les employeurs ont intérêt à embaucher des gens plus qualifiés puisque leur salaire est comparativement plus faible, d’autre part les salariés ne voient pas l’utilité d’acquérir une meilleure qualification, car la différence de revenus est infime, et étant moins qualifiés ils se trouvent sur un marché du travail plus vulnérable, exposés à la concurrence des travailleurs du reste du monde. Le SMIC tel que nous le pratiquons en France dissuade l’embauche des moins qualifiés, et notamment les jeunes qui débutent.

Quant à la durée du contrat, elle doit avoir la souplesse que requiert l’activité des entreprises soumises inexorablement à une concurrence permanente et mondiale. Une entreprise ne peut prendre le risque de conserver tout son personnel quand il y a moins de clients. A l’inverse, elle doit pouvoir faire appel à un personnel nouveau quand le marché est porteur. Il est prouvé que la plupart des entrepreneurs ne s’ajustent sur le personnel qu’en tout dernier recours, ils commencent par réduire le taux d’utilisation de leurs équipements. Mais il est des conjonctures où cela ne suffit pas, et pour conserver la plupart des emplois il faut en sacrifier certains ; c’est toujours un sacrifice coûteux non seulement du point de vue humain mais aussi en termes financiers, parce que l’entreprise a engagé des coûts d’embauche et de formation sur le personnel dont elle se sépare.

Le drame social qui menace, c’est alors celui de la « précarité ». Mais il n’y a précarité, et la perte de l’emploi ne devient un drame, que si l’on est en situation de chômage généralisé et que l’on a aucune qualification. En revanche, quand on est en plein emploi et que l’on a fait l’effort de se qualifier, la précarité porte un nouveau nom, c’est la mobilité. Elle aussi n’est pas sans coût, humain et financier, parce que le changement requiert toujours un sacrifice. Mais elle peut être un avantage. Psychologiquement elle libère les gens, et notamment les jeunes, du stress de l’emploi. Occuper plusieurs postes en quelques années n’est plus un drame, c’est une occasion d’acquérir expérience et références et de mieux trouver sa voie. Financièrement, elle évite le risque d’une baisse temporaire des revenus, et elle est bien préférable à des assurances-chômage qui dissuadent les gens de prendre un emploi au plus tôt et les rendent progressivement inaptes à un nouvel emploi.

Voilà les directions dans lesquelles il faudra bien tôt ou tard s’engager. Pour l’essentiel on marche en sens inverse, et les 35 heures cumulent les inconvénients d’un salaire prohibitif et de la rigidité de l’emploi. Il faudra aussi ne pas négliger les autres causes lourdes du chômage : les pénalités fiscales et sociales infligées à ceux qui réussissent (de sorte qu’ils vont réussir ailleurs qu’en France), la multiplication des faux emplois à partir de subventions et de faux prix (la recherche des privilèges et des rentes est plus payante que le service rendu à la communauté).

L’économie de marché repose sur la conclusion de libres contrats. Aujourd’hui en France le « droit social » - ou dit tel – a effacé le droit des contrats. Loin d’aboutir à un progrès social, c’est une formidable régression que nous vivons : un chômage massif, une jeunesse sans espoir, la perte du sens de l’initiative, de la promotion et de la responsabilité personnelles, le règne de la tricherie et des privilèges. Il nous faut instaurer le Contrat de Libre Embauche, clé pour l’emploi et la dignité.

Jacques Garello

http://www.libres.org

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8 février 2006 3 08 /02 /février /2006 10:24

A l'initiative de Europae Gentes et à l'appel de nombreuses associations, un rassemblement de soutien aura lieu ce jeudi 9 février à 19h15 Place Wagram à Paris (métro Wagram).

"Un prêtre catholique missionnaire de Charles de Foucauld, le père Andrea Santaro, âgé de 60 ans a été tué par balles dimanche à Trébizonde, dans le nord de la Turquie, à la sortie de la messe dominicale.

L'auteur de ce crime a prononcé les cris de "Allah O Akbar".

- Contre les atteintes et persécutions contre la foi chrétienne dans les pays musulmans
- Contre la christianophobie des autorités turques !
- Pour le droit de pratiquer le culte dans la paix et la dignité

Français, européens, chrétiens : Réagissons !
Défendons notre foi et notre identité !

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7 février 2006 2 07 /02 /février /2006 08:59

L’association Liberté Chérie organisera le 7 février dans les plus grandes villes de France une opération de sensibilisation du public, et notamment des étudiants, pour :

- Expliquer en quoi flexibiliser l’embauche permet de faire baisser le chômage. En effet, sachant qu’il lui sera impossible de se défaire d’un salarié en cas de baisse d’activité, le chef d’entreprise décide souvent de ne pas embaucher du tout.

- Montrer que la vraie précarité, ce n’est pas la flexibilité, mais le chômage ! L’Irlande, les Pays-Bas, le Canada, la Nouvelle-Zélande, et surtout le Danemark – dont le Code du Travail tient presque sur un post-it – sont tous des pays qui ont éradiqué le chômage en introduisant plus de flexibilité dans le marché du travail. Par conséquent, tous ces pays ont un revenu moyen par habitant supérieur au nôtre. De plus, vu la facilité de retrouver un emploi, le licenciement n’est plus vécu comme un drame.

- Exiger une réforme du système éducatif, véritable usine à chômeurs, en s'inspirant par exemple de la réforme menée actuellement par le libéral de gauche Tony Blair. N’est-il pas paradoxal qu’il y ait un si fort taux de chômage chez les jeunes alors que les entrepreneurs ne parviennent pas à recruter ? Tous les entrepreneurs insistent sur l’incapacité du système éducatif à produire une main d’œuvre qualifiée !

Ainsi, pour en finir enfin avec le chômage, Liberté Chérie propose :

- que soit restaurée la liberté de négocier son contrat de travail avec son employeur, sans contrainte étatique
- que les établissements scolaires soient enfin rendus autonomes, pour s’adapter aux spécificités de leurs élèves

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6 février 2006 1 06 /02 /février /2006 21:52

Claude Reichman, animera une émission sur Radio Courtoisie ce mardi 7 février en direct de 18h00 à 21h00 (rediffusée le mercredi 8 février de 2h00 à 5h00 et de 7h30 à 10h30).

Retrouvez les fréquences ou écoutez Radio Courtoisie sur le site officiel : http://www.radiocourtoisie.com.

A noter que Radio Courtoisie peut également être écoutée via TPS et via le site http://www.tv-radio.com.

Et retrouvez  les différentes remarques et liens cités à l'antenne sur :

http://radio-courtoisie.over-blog.com.

Enfin n'oubliez pas que vous pouvez adhérer au courrier de Radio Courtoisie qui ne vit que grâce à ses auditeurs.

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5 février 2006 7 05 /02 /février /2006 22:56

A quelques heures d’une nième manifestation de toutes les « forces vives de la nation » qui veulent encore un peu plus amener notre pays vers la banqueroute, je souhaite saluer la mémoire d’un homme né il y a 95 ans, le 6 février 1911 : Ronald Reagan. Puissions-nous rapidement amener à la tête de notre pays un homme de cette qualité. Un homme animé d’un vrai esprit de liberté. Je vous invite fortement à lire ou à relire ses « Ecrits personnels » traduits par Guy Millière et publiés aux Editions du Rocher (préface d'Alain Griotteray, grand défenseur de la Révolution bleue) : de courts textes toujours plein de lucidité sur de nombreux sujets. 

Aujourd’hui, je vous propose de découvrir ou de redécouvrir sa fameuse fable intitulée « La petite poule rousse des temps modernes » qui remplace à elle seule bon nombre de cours d’économie :

Il était une fois une petite poule rousse qui gratta le sol près de la grange, jusqu'à ce qu'elle trouve quelques grains de blé. Elle appela ses voisins, et leur dit : "Si nous plantons ces grains, nous aurons du pain à manger. Qui m'aidera à les planter ?"
"Pas moi", dit la vache.
"Pas moi", dit le canard.
"Pas moi", dit le cochon.
"Pas moi", dit l'oie.
"Alors, je le ferai", dit la petite poule rousse. Et elle le fit. Le blé poussa et mûrit, jusqu'à devenir bien doré. "Qui m'aidera pour la récolte ?", demanda la petite poule rousse.
"Pas moi", dit le canard.
"Cela ne correspond pas à ma formation", dit le cochon.
"Je perdrais mes années d'ancienneté", dit la vache.
"Je perdrais mes allocations chômage", dit l'oie.
"Alors, je le ferai", dit la petite poule rousse, et elle le fit.
Enfin vint le moment de faire le pain. "Qui m'aidera à faire le pain ?", demanda la petite poule rousse.
"Cela m'obligerait à faire des heures supplémentaires", dit la vache.
"Je perdrais mes avantages sociaux", dit le canard.
"J'ai toujours été assisté, et je ne sais pas le faire", dit le cochon.
"Si je suis la seule à participer, ce ne serait socialement pas juste", dit l'oie.
"Alors, je le ferai", dit la petite poule rousse.
Elle fit cinq miches de pain, et les montra à ses voisins.
Tous en voulaient, et demandaient leur part. Mais la petite poule rousse leur dit : "Non, je peux les manger toute seule."
"Profiteuse", cria la vache.
"Sale capitaliste", hurla le canard.
"Je demande le respect de mes droits", ajouta l'oie.
Et le porc se contenta de grogner.

Ils peignirent le mot "Injustice" sur des banderoles, et manifestèrent contre la petite poule rousse, lui criant au passage des obscénités.
Quand un agent du gouvernement vint, il dit à la petite poule rousse :
"Tu ne dois pas être aussi cupide."
"Mais j'ai gagné ce pain", dit la petite poule rousse.
"Exactement, dit le fonctionnaire, c'est ce qu'il y a de merveilleux avec le système de libre entreprise. Tout le monde à la ferme peut travailler, et gagner autant qu'il le veut. Mais selon les règles de gouvernement modernes, les plus productifs doivent partager leur production avec les paresseux."
Et ils vécurent tous heureux ensuite, y compris la petite poule rousse, qui dut dire poliment au fonctionnaire : "Je suis reconnaissante, je suis reconnaissante."
Mais ses voisins se sont demandé pourquoi, à dater de ce jour, elle ne fit plus jamais de pain.

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